sexe anal et santé chez homme hétérosexuel

Sexe anal et santé

Sexe anal et santé. Le sexe anal, bien que source de plaisir pour de nombreuses personnes, comporte des risques pour la santé qu'il est essentiel de connaître afin d'adopter des pratiques sécuritaires. Ce chapitre sexe anal et santé examine les principaux risques associés à la sodomie et propose des mesures pour les minimiser, en s'appuyant sur des études scientifiques et des recommandations d'experts. Ainsi vous dépassez vos peurs du sexe anal en tant qu'homme.

Sexe anal et santé : les risques physiques

Irritations anales : Les irritations anales se manifestent par des rougeurs, des démangeaisons et parfois des brûlures autour de l'anus. Elles sont souvent causées par une friction excessive lors de la pénétration, un manque de lubrification, ou l'utilisation répétée de produits inadaptés.

Fissures anales ou fistules : Les fissures anales sont des déchirures de la peau autour de l'anus, souvent causées par des pratiques sexuelles anales effectuées trop rapidement, de manière trop vigoureuse ou sans lubrification adéquate. Ces lésions peuvent entraîner des douleurs significatives et, dans certains cas, des saignements. Cela peut être le cas dans le cas de sexe anal en couple quand le mari se fait sodomiser si le sextoy n'est pas lubrifié du tout.

Douleurs à la pénétration (anodyspareunie) : Des douleurs inexpliquées lors de la pénétration anale, appelées anodyspareunie, sont relativement fréquentes.Elles peuvent survenir chez les femmes (9 à 70 %) comme chez les hommes (14 à 59 %). Ces douleurs peuvent être liées à des facteurs psychologiques ou physiques et nécessitent une attention particulière.

Hémorroides : Les hémorroïdes correspondent à la dilatation des veines anales et rectales (du rectum). Une pratique répétée et intense du sexe anal peut contribuer à l'exacerbation d'hémorroïdes si elles sont déjà présentes, provoquant douleur, inconfort et saignements.

Incontinence anale : Bien que rare, une pratique régulière et traumatique du sexe anal peut potentiellement affaiblir les muscles du sphincter anal, augmentant le risque d'incontinence. Cependant, les données à ce sujet sont limitées et davantage de recherches sont nécessaires pour établir un lien direct.

Prévention et traitement des risques physiques

Irritations anales

  • Prévention :
  • Traitement :
    • Crèmes apaisantes à base d'aloé vera ou d'extraits de camomille peuvent être appliquées localement.
    • Consulter un médecin si l'irritation persiste, afin d'écarter une infection bactérienne secondaire.

Fissures anales

  • Prévention :
    • Lubrification abondante avec des produits adaptés.
    • Pénétration progressive et douce.
  • Traitement :

Douleurs à la pénétration (anodyspareunie)

Hémorroïdes

  • Prévention :
    • Éviter une pression excessive sur la région anale en pratiquant des pénétrations douces comme pour une initiation à la sodomie pour un homme receveur
    • Utiliser des lubrifiants adaptés lors des rapports sexuels pour réduire les irritations
    • Maintenir une alimentation riche en fibres et bien s'hydrater pour prévenir la constipation, qui aggrave les hémorroïdes.
    • Pratiquer une activité physique régulière
  • Traitement :
    • Des crèmes spécifiques et des suppositoires peuvent réduire l'inflammation et soulager la douleur.
    • En cas d'hémorroïdes persistantes, un traitement médical ou même une intervention chirurgicale mineure peut être nécessaire.

Incontinence anale

  • Prévention :
    • Limiter les pratiques excessives ou traumatisantes.
    • Exercices de Kegel pour renforcer les muscles périnéaux.
  • Traitement :
    • Rééducation périnéale intensive.
    • Chirurgie dans les cas extrêmes.

Risques d’infections sexuellement transmissibles (IST) : comprendre et prévenir

Le sexe anal présente un risque élevé de transmission d'IST, y compris le VIH. Le risque de transmission du VIH lors de rapports anaux réceptifs est particulièrement élevé en raison de la fragilité des tissus rectaux et de l’absence de lubrification naturelle. Pour éviter les maladies, pensez aux préservatifs adaptés à la sodomie anale. Voici un panorama des principales IST associées à cette pratique, leurs symptômes, traitements, et moyens de prévention.

VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine)

Gonorrhée et Chlamydia

  • Risque : Ces infections bactériennes peuvent toucher le rectum via des rapports anaux non protégés.
  • Symptômes : Douleur rectale, écoulements ou parfois aucun symptôme.
  • Prévention :
    • Utilisation de préservatifs.
    • Tests réguliers en cas de partenaires multiples.
  • Traitement : Antibiotiques (par exemple, azithromycine ou céphalosporines).
  • Référence : OMS - Rapport mondial sur les IST, 2021.

Papillomavirus Humain (HPV)

  • Risque : Certaines souches peuvent provoquer des verrues anales ou des cancers anaux.
  • Symptômes : Verrues visibles ou lésions précancéreuses détectées par un médecin.
  • Prévention :
    • Vaccination (recommandée pour les hommes et les femmes).
    • Utilisation de préservatifs.
  • Traitement : Cryothérapie, laser ou traitements topiques pour les verrues.
  • Référence : CDC - Prévention du HPV.

Herpès génital

  • Risque : Les lésions herpétiques peuvent apparaître autour de l’anus après une exposition.
  • Symptômes : Ulcères douloureux, démangeaisons.
  • Prévention :
  • Traitement : Antiviraux comme l’acyclovir ou le valacyclovir.

Mesures de prévention

Utilisation de préservatifs : L'utilisation correcte et systématique de préservatifs en latex ou en polyuréthane est essentielle pour réduire le risque de transmission des IST lors de rapports anaux. Bonus, il vous protège aussi des saletés qui ont échappées au lavement ou au nettoyage avant le sexe.

Lubrification adéquate : Le canal anal ne produit pas de lubrification naturelle.L'utilisation de lubrifiants à base d'eau ou de silicone réduit les risques de déchirures et de douleurs lors de la sodomie. C'est encore plus le cas si vous appréciez les pénétrations extrêmes dont le fist anal en couple.

Sextoy : lavez et désinfectez vos sextoys après usage. Plug ou chapelet anal, gode, oeuf vibrant, plug télécommandé, double gode. Ne les prêtez pas, un sextoy est personnel

Hygiène : Une hygiène appropriée, incluant le nettoyage des parties génitales à l'eau claire, est recommandée pour prévenir les infections. Toutefois, l'utilisation excessive de lavements ou d'ennemas peut irriter la muqueuse rectale et est généralement déconseillée.

Communication et consentement : Une communication ouverte avec le partenaire concernant les limites, les préférences et les signaux de douleur ou d'inconfort est cruciale pour une expérience positive et sécurisée.

Dépistage régulier : un dépistage régulier s'impose pour votre bonne santé. Il permet de traiter vos maladies et d'éviter leur propagation. Ceci est encore plus vrai si vous avez de multiples partenaires, ou que vous ne vous protégez pas systématiquement. Contrairement aux chiffres sur la pratique du sexe anal chez l'homme hétérosexuel qui sont documentés, les statistiques disponibles ne détaillent pas spécifiquement les modes de transmission selon les pratiques sexuelles au sein de cette population.

Garder le contrôle : dites non aux substances psychoactives pendant la sodomie. En effet elle vous font baisser la garde et pratiquer du sexe à risque. Les études sur les comportements sexuels à risque font un lien très net entre hausse de contamination des IST, du VIH et la consommation de drogues. Jouez la safe, c'est plus malin.

Trouver un bon médecin et un centre de soins

Comment trouver une structure bienveillante

  • Recherchez des associations spécialisées : Des organismes tels que le Réseau de Santé Sexuelle Publique peuvent orienter vers des professionnels compétents et ouverts sur la diversité des pratiques sexuelles.
  • Centres spécialisés en sexologie : De nombreux hôpitaux et cliniques universitaires disposent de services de sexologie où les professionnels sont formés pour aborder les questions liées au sexe anal. Vous pouvez chercher un CeGIDD ou Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic autour de chez vous.
  • Avis et recommandations : Consultez des forums, des groupes de soutien et des sites d'évaluation pour trouver des spécialistes reconnus pour leur approche bienveillante et inclusive.

En France, plusieurs centres hospitaliers universitaires (CHU) offrent des consultations en sexologie. Le CHU de Bordeaux, par exemple, possède une équipe dédiée aux questions de santé sexuelle et de prévention des IST, accessible via leur site institutionnel.

Référence : Des sites officiels comme Santé Publique France offrent des ressources pour trouver des structures adaptées (Santé Publique France).

Conclusion

Le sexe anal peut être une pratique sexuelle satisfaisante lorsqu'elle est effectuée en toute sécurité. La compréhension des risques potentiels et l'adoption de mesures préventives appropriées sont essentielles pour protéger la santé des partenaires. Les irritations, hémorroïdes, fissures anales et les IST sont autant de complications possibles, mais elles peuvent être largement évitées grâce à une bonne préparation, l'utilisation de lubrifiants et de préservatifs adaptés, et une hygiène rigoureuse. Il est crucial de consulter des professionnels de santé compétents et de s'informer via des structures bienveillantes pour bénéficier d'un suivi approprié et personnalisé. Ce cheminement aide à dépasser les peurs qui entourent le sexe anal chez l'homme receveur. Si vous avez des besoins personnalisés, consultez des professionnels de santé pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.